Les autorités de transition sont de nouveau interpellées pour le retour à l’ordre constitutionnel à travers un communiqué daté du 22 janvier. Des formations politiques telles que Yelema, Adema, Parena, M5-RFP Mali Kura et autres demandent la mise en place d’un calendrier électoral clair et précis.
Alors les élections censées mettre un terme à la période de transition ont déjà été repoussées à plusieurs reprises, « le peuple est délibérément maintenu dans le flou », s’inquiètent les parties signataires.
D’autant plus que dans son discours à la nation du 31 décembre dernier, le président de transition, le général Assimi Goïta, ne fasse à aucun moment référence à l’organisation des élections.
Les partis politiques demandent donc que ces élections soient organisées « dans les meilleurs délais » dans un cadre de concertation entre le gouvernement et la classe politique avec un « chronogramme détaillé et précis avant la fin du premier trimestre 2025 ».