Le président Abdourahamane Tiani a ordonné la libération de plusieurs détenus dans le cadre d’une démarche de réconciliation nationale, suite aux recommandations des assises de la refondation. Mohamed Bazoum, président nigérien déposé par coup d’Etat, ne fait pas partie des bénéficiaires de cette mesure.
Par cette l’ordonnance, le président de la République a instruit le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, garde des Sceaux, à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de mettre en exécution cette mesure.
Détenu depuis plusieurs mois, Bazoum refuse de signer sa démission. Les appels à sa libération se sont heurtés au refus du régime en place.
« Le pardon et la réconciliation auxquels nous appelons ne peuvent s’opposer aux aspirations légitimes des Nigériens à la justice », a justifié Abdourahamane Tiani, soulignant la complexité de cette initiative.