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À l’issue des Assises Nationales de refondation auxquelles ont participé plus de 600 représentants des organisations socioprofessionnelles, de nombreuses propositions ont été adoptées. Selon Alioune Tine, expert des droits humains au Sahel, celles-ci vont à l’encontre du développement du pays
Les Assises nationales ont pris fin le 20 février après six jours de travaux.
Il a été décidé la prolongation de la transition jusqu’en 2030 au moins, une amnistie pour les militaires qui ont participé au coup d’État et renversé Mohamed Bazoum, la promotion du chef de l’État Abdourahamane Tiani au grade de général d’armée 5 étoiles, tout comme le président de la transition du Mali, Assimi Goita.
« Moi, je suis extrêmement préoccupé par cette nouvelle situation au Niger. C’est une transition qui essaye de reporter, d’invalider, de supprimer carrément, tous les progrès qui ont été accomplis depuis les années 90 en matière de démocratie, de respect de l’État de droit et de stabilité d’un pays comme le Niger », a commenté Alioune Tine, spécialiste du Sahel auprès des Nations unies, cité par Rfi.
Pour lui, le pays devient « une dictature sans nuances ».
Un Comité de suivi sera mis en place pour assurer la pérennisation des résolutions de ces Assises.
