Au Nigéria, alors que les rues d’Abuja, la capitale mais aussi en région, sont envahies par des manifestants en colère, brandissant des pancartes et des drapeaux, en signe de protestation contre la vie chère, la police a dispersé la foule en utilisant des gaz lacrymogènes.
En marge de ces manifestations de grande envergure, un groupe de défense des droits de l’homme a indiqué qu’au moins 13 personnes ont été tuées.
Des milliers de personnes, principalement des jeunes, se sont rassemblées dans les rues pour protester contre la pire inflation que le pays ait connue depuis une génération.
La foule exigeait la fin de la crise économique qui fait de la population du premier producteur de pétrole d’Afrique l’un des plus pauvres du monde.
Ces rassemblements, surnommés « journées de colère », ont appelé à la fin de la corruption chronique et de la mauvaise gouvernance, et la pauvreté généralisée dans un pays riche en pétrole.
Les manifestations ont échappé à tout contrôle dans certaines régions du pays, notamment dans les États de Yobe et de Kano, au nord du pays, où les autorités ont décrété un couvre-feu de 24 heures.