Selon plusieurs sources dont le media panafricain Jeune Afrique, l’ancien directeur de l’agence d’investigation financière de Guinée équatoriale a reçu la visite de certaines personnalités qui lui aurait fait subir des tortures depuis sa cellule.
Jeune Afrique accuse Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président et successeur constitutionnel du chef de l’État, d’avoir durci les conditions de détention de Baltasar. L’on apprend que Baltasar aurait reçu, à plusieurs reprises, la visite d’hommes de main de pontes du régime équato-guinéen, dont le superviseur de la sécurité présidentielle, Jesus Edu Moto, dont la femme fait partie des « victimes » de Baltasar.
« Ces hommes ont fait subir des sévices corporels à Baltasar. Ce dernier a même dû être extrait provisoirement de la prison de Black Beach pour être soigné, avant d’être réintégré », confirme une source.
Le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue aurait pris pour cible Baltasar Ebang Engonga , du fait de ses rivalités politiques avec son père, Engonga Edjo’o, président de la Communauté économique de l’Afrique centrale.
Teodoro Nguema Obiang Mangue serait d’ailleurs à l’origine de la publication des vidéos de Baltasar, avec les femmes de plusieurs de ses proches font partie des sextapes de « Bello ».
Baltasar Ebang Engonga est devenu célèbre à cause de la fuite de plusieurs de ses sextapes le mettant en scène avec notamment des femmes de dignitaires du régime en Guinée Equatoriale.
Essama Aloubou