
Après Bamako (en 2010), le journaliste reporter d’images togolais Jean-Claude Abalo expose ses œuvres du 15 septembre au 9 octobre à Maison de la Laïcité de la Louvière (Belgique). Fils du continent, Abalo raconte l’autre histoire de l’Afrique, celle qui n’a rien à voir avec les « clichés véhiculés ». L’exposition intitulée « L’Afrique au pluriel » peint le continent en « noir et blanc.»
L’Afrique des misères, des guerres et des maladies, le journaliste togolais la connait. Loin de se contenter de ces images longtemps servies au plan international, il nous donne rendez-vous avec une Afrique dont ses enfants se battent pour un avenir meilleur ; une Afrique qui garde le sourire malgré ses peines.
« Je ne suis pas né avec une cuillère dans la bouche. Je dis les choses telles que je les pense, telles que je les vis. L’Afrique que j’expose est celle loin des clichés. C’est celle qui se bat, qui crée son bonheur comme il peut. Bref, une Afrique jeune et dynamique. Cependant, je ne ferme pas non plus les yeux sur les tares que nous devons corriger pour une Afrique plus épanouie, plus digne, loin des répressions », a déclaré Jean-Claude Abalo dans une interview accordée aux confrères de Full-news.
Le Togolais estime que son exposition peut encore être baptisée « l’Afrique en noir et blanc » car cette dernière révèle aussi bien la beauté du continent que ses tares. « Je peins les visages sombres et (pour dénoncer mon agacement par rapport à certaines pratiques : crise de l’éducation, les sanglantes répressions…) et moins sombre du continent (comme la débrouillardise, comment chacun s’invente son bonheur…) », précise-t-il.