Le Burkina Faso est à nouveau en deuil après la perte tragique d’au moins 14 vaillants gendarmes dans une attaque terroriste survenue le 15 août dernier. L’embuscade, qui a eu lieu à environ dix kilomètres de la ville de Tougan, a pris pour cible le Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI).
L’unité, qui venait tout juste de terminer sa mission dans la commune de Toéni, au nord du pays, rentrait lorsqu’elle est tombée dans une embuscade qualifiée de « complexe » par les autorités sécuritaires. L’attaque a provoqué la mort d’au moins 14 gendarmes et a fait une quinzaine de blessés, qui ont été immédiatement évacués.
Les assaillants ont incendié des véhicules blindés et des motocyclettes, et ont réussi à s’emparer d’armes ainsi que de véhicules.
En réponse, les forces burkinabè ont neutralisé plusieurs des assaillants, selon les sources sécuritaires.
Le GARSI, formé et équipé par l’Union européenne depuis 2019, a pour mission de lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée dans les zones frontalières.
Déployés dans les communes de Barani et Toéni, près de la frontière malienne, ces gendarmes avaient jusqu’à présent réussi à contenir les menaces dans la région, démontrant leur efficacité dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.