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Burkina Faso: Thomas Sankara « ressuscité » à Ouaga

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thomas_sankara_pays_sipaPlus de 29 ans après son assassinat, Thomas Sankara continue d’inspirer plus d’un dans leur combat axé sur le panafricanisme. Considéré comme le « père de la révolution burkinabè », Sankara suscite admiration et ténacité auprès de la jeune génération à s’engager davantage sur la voie du développement de l’Afrique et sa totale libération du néocolonialisme.

A l’occasion de la cérémonie de lancement le 02 octobre dernier, du Mémorial Thomas Sankara à Ouagadougou, ils étaient environ 3000 personnes, dont des jeunes issus de dix pays africains, à rendre un hommage mérité à l’ancien président du pays des hommes intègres.

Un symposium, une marche pacifique dans les rues de la capitale et un grand concert à place de la Révolution, ont marqué l’événement.

Tour à tour, nombreuses vedettes africaines dont l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly, la Malienne Nahawa Doumbia ou le Burkinabè Smockey, se sont succédé sur scène pour saluer la mémoire de Sankara mais aussi délivrer des messages empreints d’espoir.

Pour Fakoly, « Thomas était un exemple pour nous, jeunesse africaine. Des dizaines de jeunes sont venus de divers pays africains. Sankara est vivant à jamais », a-t-il affirmé le chanteur ivoirien, cité par l’AFP.

« Thomas Sankara doit être fier là où il est, fier de voir cette jeunesse africaine prendre la relève et s’engager à perpétuer son action », a estimé pour sa part Fadel Barro, leader du mouvement de jeunesse sénégalais « Y’en a marre ».

« Il y a un Sankara économique, un Sankara culturel, un Sankara avant-gardiste, un Sankara de démocratisation du pouvoir, un Sankara de liberté d’expression et de parole, c’est ce Sankara que les jeunes sont venus admirer parce qu’ils ont envie que l’Afrique se développe. Ils ont besoin que l’Afrique soit indépendante. Sankara dépasse le cadre du Burkina Faso, c’est un patrimoine africain et mondial », a-t-il ajouté, toujours au micro de nos confrères de l’AFP.

A noter que les organisateurs ont saisi cette occasion pour lancer une fondation visant à réunir 5 milliards de CFA soit 7,5 millions d’euros, lesquels serviront à la construction d’un Mémorial sur les lieux de sa mort.




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