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Le Burkina Faso et le Fonds international de développement agricole (FIDA) renforcent leur coopération pour soutenir le secteur agricole.
L’agence onusienne a annoncé un nouveau financement de 121 milliards FCFA (soit 184,4 millions d’euros), destiné à accompagner les efforts du pays en matière de développement rural et agricole.
Un levier clé pour l’économie burkinabè
L’agriculture constitue le pilier de l’économie burkinabè, fournissant emplois et revenus à plus de 80 % de la population. Un investissement stratégique dans ce domaine est donc essentiel pour stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie des agriculteurs.
Lors de sa visite de travail au Burkina Faso, Bernard Hien, directeur régional du FIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a confirmé cet engagement. « En plus du portefeuille actif de 182 milliards FCFA, nous travaillons avec le ministère de l’Agriculture pour introduire un nouveau financement de 121 milliards en décembre », a-t-il déclaré après une rencontre avec Karamoko Jean Marie Traoré, ministre burkinabè des Affaires étrangères.
Un accompagnement au-delà du financement
En plus de cette enveloppe financière, le FIDA s’engage à accompagner le gouvernement burkinabè dans la mise en œuvre de ses politiques agricoles. Ce soutien vise à renforcer la productivité et la résilience des agriculteurs, en particulier dans les zones rurales où les besoins sont les plus pressants.
Par ailleurs, les discussions ont également porté sur l’accréditation d’un directeur du FIDA au Burkina Faso afin d’assurer un suivi efficace des projets en cours. Cette nomination, qui devrait être effective sous peu, marquera une nouvelle étape dans le partenariat de plus de 40 ans entre le Burkina Faso et le FIDA.
