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Burkina Faso : un prêt de 20 millions de dollars pour relancer l’économie

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Le Burkina Faso a obtenu un prêt de 12 milliards de FCFA (environ 20 millions de dollars) du Fonds Koweïtien pour le Développement Economique Arabe (FKDEA).

L’accord a été signé le 24 février entre Aboubakar Nacanabo, ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, et Waleed Al-Bahar, directeur général par intérim du FKDEA.

Un projet d’irrigation pour renforcer l’agriculture

L’agriculture occupe une place centrale dans l’économie burkinabè, avec plus de 82 % de la population active dépendant de ce secteur, qui représente 35 % du PIB. Cependant, les aléas climatiques affectent sa productivité. Pour y remédier, le Burkina Faso prévoit l’aménagement de 2 000 hectares de terres irriguées à Sono-Kouri, dans la province de la Kossi (ouest du pays).

Ce projet, dont le coût total est estimé à 37 milliards de FCFA, bénéficie du soutien de plusieurs partenaires financiers, dont le Fonds koweïtien et l’État burkinabè. L’accord signé avec le FKDEA s’inscrit dans une dynamique de mobilisation de fonds, après un précédent accord conclu avec le Fonds saoudien pour le développement (FSD).

Un impact économique et social majeur

L’aménagement de ces terres irriguées vise à diversifier et à sécuriser la production agricole. Parmi les cultures prévues : riz, maïs, oignons, tomates, pommes de terre, haricots verts et bananes. L’objectif est de garantir une meilleure autosuffisance alimentaire et de stimuler la production agricole nationale.

Le projet devrait générer une production annuelle de plus de 40 000 tonnes de denrées alimentaires. Il permettra également la création de près de 8 000 emplois directs, ciblant principalement les jeunes et les femmes, ainsi que plusieurs milliers d’emplois indirects, contribuant ainsi au développement économique local.

Grâce à ces investissements, le Burkina Faso ambitionne de transformer durablement son paysage agricole et d’accroître la résilience de son secteur face aux défis climatiques.




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