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Au Burkina Faso, une semaine après l’annonce d’une tentative de coup d’Etat contre la junte au pouvoir, l’ambiance reste tendue à Ouagadougou, la capitale, notamment au sein des forces armées.
A en croire RFI, le calme apparent cache en fait de nombreuses divergences au sein de la hiérarchie militaire sur la façon de conduire les opérations de lutte antiterroriste.
Convoqués à une réunion prévue à l’Etat-major la semaine dernière, indique-t-on, plusieurs officiers n’ont jamais répondu à l’appel.
En effet, rapporte la même source, la réunion qui aurait dû se tenir en présence de plusieurs officiers, n’a finalement jamais eu lieu parce que ces derniers ne s’y sont jamais présentés.
Initialement prévue mardi 22 avril, elle a ensuite été reportée au lendemain avant d’être tout simplement annulée, selon des sources contactées par RFI.
En revanche, souligne la radio mondiale, certains proches du palais du Mogho Naaba ont observé sur place un ballet de personnalités composées d’hommes en treillis et d’épouses de militaires et de civils enlevés.
Cette tension inhabituelle à Ouagadougou s’est aussi manifestée au palais présidentiel, jeudi 24 avril, où s’est déroulé un Conseil des ministres placé sous très haute sécurité.
Dans ce contexte, le régime appelle ses partisans à manifester mercredi prochain 30 avril afin de montrer leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré.
