Star mondiale de l’Afrobeats, Burna Boy s’est récemment exprimé sur les nombreux obstacles qu’il a dû surmonter avant d’accéder à la reconnaissance internationale. Le chanteur nigérian a évoqué le contrôle rigide exercé sur lui à ses débuts, dans une industrie souvent difficile pour les talents émergents.
« On m’a bloqué, mais j’ai explosé » : Burna Boy, une trajectoire de résilience
Ces confidences font écho à une interview d’Obi Asika, figure influente de la scène culturelle nigériane et directeur général du Conseil national des arts et de la culture. Sur le plateau d’Afropolitain, Asika a pris l’exemple de Burna Boy pour illustrer les luttes auxquelles font face de nombreux artistes : « Burna Boy, qui pèse aujourd’hui des millions, était mis à l’écart. Il venait de Port Harcourt, pas de Lagos. Alors on l’a ignoré. »
Il a même précisé que l’artiste n’était pas autorisé à se produire, même gratuitement. « Il a contourné le système, franchi tous les obstacles et aujourd’hui, rien ne peut plus l’arrêter. »
Un message fort, validé par Burna Boy lui-même
Réagissant à la publication, Burna Boy a confirmé ces propos tout en révélant une dimension encore plus sombre de son vécu : « Ce n’est même pas la moitié de l’histoire. Ils ont tout tenté pour me briser. Ils essaient encore, lol. Mais tout ce qu’ils ont fait, c’est créer ce FEU inextinguible qui les brûlera pour l’éternité. »
Déjà couronné d’un Grammy, Burna Boy n’a jamais caché ses débuts difficiles. Ces nouvelles révélations mettent en lumière une industrie parfois impitoyable, mais aussi la force de résilience d’un artiste devenu source d’inspiration. Un message puissant, qui pourrait ouvrir la voie à d’autres témoignages.