Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT), le professeur Fuh Calistus Gentry, a réalisé une visite de quatre jours à Douala dans le but de renforcer le partenariat entre le secteur public et privé, un élément clé du développement industriel du Cameroun.
Les discussions ont porté sur des sujets essentiels tels que l’approvisionnement en ciment, l’énergie, le gaz et l’agroalimentaire.
Un dialogue constructif entre industriels et gouvernement
Les échanges entre le ministre et les industriels ont été jugés très constructifs, permettant d’aborder des problématiques concrètes et de dégager des solutions pour améliorer les différents secteurs. Le ministre a souligné l’importance de ces rencontres régulières, précisant que celle-ci n’était que la première. « Nous allons organiser ce type de rencontre de manière régulière. Celle-ci nous a permis de mieux comprendre les réalités du terrain et d’offrir des conseils appropriés », a-t-il déclaré.
Les industriels ont exprimé leur satisfaction quant à cette initiative, la considérant comme une excellente opportunité pour renforcer les relations avec le ministère et ses structures. Un directeur d’entreprise a précisé que cette visite permettait de confronter les rapports officiels aux réalités du terrain, tout en « boostant le moral de l’équipe dirigeante et des employés ». Il a également insisté sur l’importance de sanctionner ceux qui ne respectent pas les normes en vigueur.
Mise en œuvre de la politique industrielle
Créé en 2012, le MINMIDT joue un rôle crucial dans l’élaboration et la mise en œuvre de la politique minière et industrielle du gouvernement. Ses missions couvrent des domaines variés, allant de la prospection géologique à la promotion des investissements privés, ainsi que le développement des zones industrielles et la transformation locale des produits. Le ministère assure également la liaison avec des organisations internationales telles que l’OMPI et l’ONUDI.
Le Cameroun Vision 2030 (Snd30) sert de référence stratégique pour le gouvernement au cours de la prochaine décennie, avec des engagements économiques, sociaux et environnementaux pour faire du Cameroun « un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité » d’ici 2035.