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Selon les chiffres publiés cette semaine par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), les formations sanitaires du pays ont enregistré 4 500 décès causés par le paludisme en 2019, contre 2 016 décès en 2024. Des données qui indiquent clairement que le Cameroun connaît une réduction des cas de décès dus à cette maladie endémique.
Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) vient de communiquer des chiffres sur le paludisme au Cameroun. Selon d’Albert Frank Ze Meka, le secrétaire permanent du PNLP, le nombre de décès lié au paludisme a diminué de plus de la moitié en 5ans, passant de 4500 2016 décès entre 2019 et 2024. Malgré cette embellie, le nombre de décès a connu une légère augmentation entre 2023 et 2024, a-t-on appris lors du lancement des cérémonies de commémoration de la 18e Journée mondiale du paludisme le 25 avril prochain.
La prévalence est aussi un motif de satisfaction pour le PNLP. En 2024, les formations sanitaires au Cameroun ont enregistré près de 3 millions de cas, un chiffre en baisse de 13 000 en valeur absolue, comparé à celui de l’année précédente.
« Le paludisme reste encore un problème préoccupant de santé publique au Cameroun », a déclaré Jean Fosso à la télévision nationale. L’année dernière, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait insisté sur l’accélération de la lutte contre le paludisme.
Essama Aloubou
