Selon le ministre Camerounais de la Défense, les détenteurs des faux diplômes ont été démasqués lors des contrôles d’authentification des diplômes réalisés dans le cadre d’un recrutement de l’armée.
Le ministre camerounais de la Défense, Joseph Beti Assomo, a annoncé, dans un communiqué lu hier mercredi 12 juin au journal parlé de 17h sur la radio nationale, l’exclusion de 1 312 candidats du processus de recrutement des jeunes gendarmes et soldats au sein des forces de défense camerounaise pour l’année 2024. Les candidats recalés sont accusés d’usage de faux diplômes. Parmi ces documents falsifiés, 661 sont des Brevets d’études du premier cycle (BEPC) provenant « d’un pays voisin », précise le communiqué.
Joseph Beti Assomo a souligné que les dossiers des candidats présentant de faux documents ont été intégralement retirés des listes d’admission. Il a également mentionné que des mesures répressives légales pourraient être appliquées à ces individus, bien qu’il n’ait pas précisé la nature exacte de ces sanctions.
Selon le ministre, le nombre de candidats recalés est en augmentation par rapport à celui de 2022 où une opération similaire avait éliminé 929 candidats, pour des motifs analogues. Seulement les candidats de 2022 avaient été radiés après avoir entamé leur formation dans divers camps de l’armée.
Depuis quelques années, Joseph Beti Assomo a montré son engagement à maintenir l’intégrité des forces de défense.
Essama Aloubou