Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a choisi Maurice Kamto pour défendre ses couleurs lors des prochaines élections présidentielles. Cependant, l’une des conditions qu’impose le code électoral pour être candidat est d’être investi par un parti représenté à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans un Conseil municipal ou régional.
Ayant boycotté les élections législatives, sénatoriales, régionales et municipales de 2020, le parti de Maurice Kamto ne dispose d’aucun élu local dans ses rangs.
« Nous irons à la prochaine présidentielle parce que nous avons des élus », ne cesse de clamer leader du MRC en se basant sur l’article 15 alinéa 4 de la Constitution qui stipule que « Tout mandat impératif est nul ».
« Je suis l’élu d’un parti A, je démissionne de ce parti politique et j’adhère au parti B, je ne démissionne pas en laissant mon mandat à mon ancien parti politique », explique Maurice Kamto en soutenant que les mandats sont transférables.