Incarcéré au Japon depuis novembre dernier, pour dissimulation de revenus, Carlos Ghosn est sorti ce mercredi de prison. Et ce, après s’être acquitté de sa caution d’un milliard de yens (7,9 millions d’euros). L’ex-patron de Renault a quitté le centre de détention de Tokyo, entouré de gardiens et le visage couvert d’un masque blanc et de lunettes. Une « libération très médiatisée et un futur proche sous très haute surveillance » pour l’ancien capitaine d’industrie, souligne RFI
Pour obtenir cette première victoire, renseigne la même source, la libération de l’homme d’affaires arrêté le 19 novembre dernier, son avocat principal a dû convaincre le tribunal, qui redoute des destructions de preuves, voire la fuite du suspect, des bonnes intentions de son client.
L’ancien homme fort du groupe Renautl-Nissan-Mitsubishi ne peut pas quitter le Japon, alors qu’il espérait pouvoir retourner en France dans l’attente de son procès.

Il sera placé 24 heures sur 24 sous la surveillance de caméras. Il ne pourra utiliser son ordinateur que dans le bureau de son avocat. L’accès à ses mails est restreint, et il ne peut quitter son domicile que sous certaines conditions.