Le président du Sénégal Macky Sall aurait fait une déclaration devant ses pairs lors du sommet extraordinaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à propos des sanctions décrétées après chaque coup d’État.
« Oui, il ne faut pas accepter les coups d’État, mais peut-être faut-il voir plus loin que ces sanctions pour être plus efficace », aurait-il soulevé lors de la séance de huis clos. En effet, la démocratie en l’Afrique de l’Ouest a été mise à mal par quatre coups d’État survenus en moins de deux ans.
Même si le Burkina Faso a échappé à de nouvelles sanctions, la Cédéao exige la mise en liberté immédiate du président déchu Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée depuis le coup d’État du 24 janvier.
Cependant, les sanctions sévères qui frappent le Mali n’ont pas été levées par ce que les chefs d’État de la Cédéao estiment que les autorités maliennes « n’ont toujours pas fourni de nouveau document sur la durée de la transition ».