La rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue centrafricain Faustin-Archange Touadéra suscite une attention particulière en Centrafrique.
Les médias et la classe politique suivent de près cette visite officielle, alors que le débat sur une éventuelle candidature de Touadéra pour un troisième mandat en 2025 alimente déjà les discussions.
Une coopération bilatérale au centre des priorités
Selon la Présidence centrafricaine, cette rencontre vise à franchir un nouveau cap dans les relations entre Moscou et Bangui. La déclaration officielle souligne les « succès obtenus dans la coopération en matière de défense » et appelle à une diversification du partenariat dans des secteurs clés tels que :
- Le commerce
- L’agriculture
- L’éducation
- Les mines et la géologie
Touadéra, arrivé à Moscou à la tête d’une importante délégation, entend profiter de cet entretien pour impulser une dynamique nouvelle à cette coopération stratégique.
Des relations bilatérales en pleine expansion
L’invitation du président Poutine est perçue par Bangui comme un témoignage de l’« excellence des relations » entre les deux nations. Ce rapprochement s’est récemment matérialisé par l’annonce faite le 27 novembre 2024 par la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo, concernant la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service.
Cette mesure vise à faciliter les échanges, notamment entre fonctionnaires et cadres des deux pays, et à encourager une coopération accrue dans divers secteurs.
Enjeux politiques et stratégiques
Dans un contexte marqué par les interrogations autour de l’avenir politique de Faustin-Archange Touadéra, cette visite en Russie revêt une importance symbolique et stratégique. Au-delà des annonces bilatérales, elle reflète la volonté de renforcer l’alliance entre Bangui et Moscou, alors que la Centrafrique cherche à diversifier ses partenariats internationaux pour soutenir son développement.