À 41 ans, la Zimbabwéenne Kirsty Coventry entre dans l’histoire comme la plus jeune présidente du Comité international olympique (CIO). Du sport à la politique, cette femme issue du continent africain vient de briser le plafond de verre.
« Ce n’est pas seulement un grand honneur, mais aussi un rappel à chacun d’entre vous que je dirigerai cette organisation avec une grande fierté, avec nos valeurs. J’espère, pleine de confiance, que vous êtes tous fiers de la décision que vous avez prise », a-t-elle déclaré devant les membres du CIO.
Avec 49 voix sur 97, Kirsty Coventry s’est imposée face aux six autres candidats.
Riche de sept médailles olympiques, dont deux en or sur 200m dos (2004 et 2008), et trois titres mondiaux en grand bassin, la nouvelle présidente du CIO est la plus grande nageuse africaine de l’histoire.
Ancienne athlète, elle s’engage à ce que « les voix des athlètes soient toujours entendues, car c’est ainsi que nous savons ce qu’ils attendent de nous, par le biais de la commission des athlètes, en veillant à ce que nous écoutions précisément ce dont les athlètes ont besoin, et comment nous pouvons travailler à leur protection et à leur soutien ».
Ministre des Sports, des Arts et de la Jeunesse depuis 2019 dans le gouvernement du président Emmerson Mnangagwa au Zimbabwe, l’ancienne nageuse précise qu’elle a « appris beaucoup comme ministre ».
La Zimbabwéenne Kirsty Coventry devient la première femme et la première Africaine à accéder à ce poste, où elle succède à l’Allemand Thomas Bach.