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Le ministre des Affaires étrangères de Belgique, Maxime Prévot, était à Kinshasa lundi dans le cadre de sa tournée dans la région des Grands Lacs en République démocratique du Congo. Avec la Première ministre congolaise, Judith Suminwa, et le président Félix Tshisekedi, il a été question de la crise avec le Rwanda.
Ancienne puissance coloniale à la fois de la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre) et du Rwanda, la Belgique a été l’un des pays les plus critiques de Kigali depuis l’offensive du M23 dans l’est de la RDC.
De l’autre côté de la frontière, les conséquences de la rupture diplomatique entre le Rwanda et la Belgique pèsent lourds autant sur le gouvernement que sur la société civile. Après l’expulsion des diplomates belges en mars dernier, Kigali a interdit à toutes les organisations présentes sur son territoire de collaborer avec les institutions belges.
Pour Maxime Prévot, « il faut rester vigilant quant aux processus initiés par Doha et Washington (qui ont abouti à un accord de principe entre Kinshasa et les rebelles du M23 d’un côté, Kinshasa et Kigali de l’autre, ndlr) ».
« Si nous sommes positifs dans l’accueil de ces initiatives, nous souhaitons surtout pouvoir mesurer les résultats concrets qui pourraient subvenir dans les jours ou semaines à venir, histoire de garantir que si un chemin a été tracé, il continuera d’être emprunté, qu’il n’y aura pas trop de nids de poules sur celui-ci et que la destination finale sera bien atteinte », a-t-il déclaré.
Le ministre des Affaires étrangères de Belgique a en marge de sa visite dans la capitale congolaise lancé un appel à la prudence.
