Acquitté par la justice internationale de crimes contre l’humanité mais toujours condamné dans son pays, Charles Blé Goudé, le leader du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), a demandé en décembre à Abidjan au président Alassane Ouattara de l’amnistier, afin qu’il puisse se présenter à l’élection présidentielle, prévue le 25 octobre prochain.
A la surprise générale, le 25 avril 2025, un tribunal a rejeté un recours déposé par un militant du Cojep, qui réclamait la réinscription sur les listes électorales de son président.
Pour Me Serge Ouraga, porte-parole du Cojep, « le pouvoir RHDP est dans une logique d’exclusion méthodique des opposants politiques pour la présidentielle« .
Radié depuis 2020 à la suite d’une condamnation par contumace, l’ancien ministre de la Jeunesse voit ainsi son recours définitivement rejeté.
Son parti, le Cojep, réclame désormais l’adoption d’une loi d’amnistie.
A souligner que Charles Blé Goudé fait partie de plusieurs figures de l’opposition ivoirienne dont le nom n’apparaît pas sur la liste électorale provisoire, ce qui les rend inéligibles.
La liste définitive sera publiée en juin.