L’une des exigences des opposants est d’organiser un grand dialogue inclusif avec tous les leaders de l’opposition : Laurent Gbagbo, Guillaume Soro ou encore Charles Blé Goudé. Après la rencontre Ouattara-Bédié, c’est silence radio même si la tension a baissé d’un cran dans le pays.
Le président du PDCI, Henri Konan Bédié, a annoncé officiellement « suspendre » le processus du dialogue tant que les cadres de l’opposition sont toujours sous les verrous. « J’ai suspendu ce dialogue, jusqu’à ce que nos frères soient libérés », a-t-il précisément déclaré le vendredi dernier.
Il s’agit entre autres de Maurice Guikahué, vice-président du PDCI, de Pascal Affi N’Guessan, président du FPI-légal.
En effet, depuis la rencontre du 11 novembre entre Ouattara et Bédié, les demandes de libérations, « préalables non-négociables » selon l’opposition, n’ont abouti à rien. « Je pense bien que dans quelques jours, ces différentes libérations seront faites pour que nous puissions reprendre le dialogue », renchéri d’un ton optimiste le président du PDCI.