En Côte d’Ivoire, les autorités ont démantelé un réseau présumé lié au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaida au Sahel. Plusieurs ressortissants maliens et burkinabè ont été interpellés, soupçonnés de vouloir recruter des combattants sur le territoire ivoirien.
Selon Le Monde, qui cite des sources sécuritaires officielles, l’opération a été menée en février 2025 par les services de renseignement ivoiriens, en collaboration avec le Centre de renseignement opérationnel antiterroriste. L’enquête a été déclenchée après l’arrestation à Daoukro d’un ressortissant burkinabè, Issa D., suspecté d’appartenir à une katiba (unité combattante) affiliée au GSIM, active dans le sud-est du Burkina Faso.
Des éléments compromettants retrouvés sur son téléphone ont permis aux enquêteurs d’identifier d’autres membres présumés du réseau, aboutissant à un démantèlement partiel de la cellule infiltrée sur le sol ivoirien.
Interrogé sur le sujet, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a réagi avec prudence : « Je ne peux pas confirmer ces informations, que j’ai découvertes comme vous dans la presse. Mais nos services de sécurité sont constamment à pied d’œuvre. Ce genre d’arrestation n’est pas inédit. »
Il a rappelé qu’en raison de la menace croissante dans la sous-région, la vigilance des forces de sécurité a permis de déjouer plusieurs tentatives d’infiltration depuis 2019.