« En violant une femme, on détruit et on humilie toute une communauté ». Ces propos sont ceux de Tatiana Mukanire Bandalire, coordinatrice du Mouvement national des survivantes de violences sexuelles en RDC.
Auteure de du roman « Au-delà de nos larmes » (Ed. des femmes-Antoinette Fouque), préfacé par le Dr Denis Mukwege, cette militante congolaise, a été reçue ce 25 novembre, date commémorant la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, sur les ondes de RFI.
Estimant que la situation s’aggrave en République démocratique du Congo, cette dernière soutient plus que « plus que jamais, le viol est utilisé comme arme de guerre dans l’Est de la RDC« .
Elle insiste sur la nécessité d’écouter et de prendre en charge les victimes.
Elle appelle notamment la communauté internationale à se mobiliser pour en finir avec l’impunité.