À son retour d’une mission aux Émirats arabes unis, le président Mahamat Idriss Déby a procédé au limogeage de presque tous les plus hauts responsables de l’armée, de la police, de la gendarmerie nationale et de la garde nomade.
Ce grand ménage au sein de ces corps de l’armée, de la police, de la gendarmerie a fait couler le n° 2 de l’état-major général des armées du Tchad, celui de l’armée de terre et ses deux adjoints, le directeur général de la police ainsi que ses deux adjoints, celui de la gendarmerie, ou encore les numéros 2 et 3 de la Garde nationale.
À la tête des corps de Défense et de Sécurité, une vingtaine de généraux ont été soit limogés ou remplacés.
Alors que le pays subit des tensions politiques et sécuritaires, cette décision exécutée par décret interroge.
Seuls deux corps notamment la direction générale des Services de sécurité des institutions de l’État (DGSSIE) et la nouvelle Force d’intervention rapide (FIR) qui constituent des corps d’élite dédiés à la protection du chef de l’État n’ont pas été touchés.