L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans son dernier rapport, déplore la situation économique du Togo après des décennies de gestion du régime Gnassingbé.
Selon le rapport de l’OCDE, le secteur agricole qui emploie 40 % de la population active est peu mécanisé avec une faible productivité et soumis aux aléas climatiques notamment l’irrégularité des pluies, la déforestation et la dégradation des sols. L’insécurité alimentaire reste un défi et le taux de pauvreté reste élevé essentiellement dans les régions rurales avec un accès limité à l’eau potable, à l’électricité et aux infrastructures de base.
L’électricité, en particulier, reste l’une des plus coûteuses de la région (0,19 USD/kWh), contre 0,10 au Ghana et 0,04 au Nigéria.
Le pays affiche une dette publique représentant 68 % du PIB et près des deux tiers des recettes publiques sont consacrés au remboursement de cette dette, limitant fortement les marges de manœuvre pour les investissements productifs.
Malgré quelques progrès notables çà et là, le PIB par habitant au Togo reste faible par rapport à la moyenne de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), note le rapport.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) formule plusieurs recommandations pour améliorer la situation économique du pays : prioriser un développement inclusif, améliorer la production nationale, investir dans l’innovation, capitaliser sur la numérisation et la création de start-ups, renforcer les partenariats internationaux et continentaux.