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Dès l’annonce de la mort du pape, le rituel de la succession suit un processus très strict et structuré. Des novemdiales au conclave en passant par la réunion des congrégations, tout est fait pour à la fois assurer la vacance du siège apostolique et organiser la succession du défunt pape.
Au lendemain du décès du pape François, le Vatican et l’Église catholique sont entrés depuis ce mardi dans les « novemdiales » c’est-à-dire, neuf jours de prière jusqu’aux obsèques qui auront lieu samedi 26 avril en la basilique Saint-Pierre. Selon ses dernières volontés, Jorge Bergoglio sera inhumé en la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.
Ensuite, les réunions de cardinaux, encore appelées « congrégations générales », seront convoquées pour la prise en charge la suite du rituel de succession.
L’ensemble des 252 cardinaux prennent part à ces « congrégations générales » hautement importantes, car elles permettent aux cardinaux de déterminer qui peut être le futur pape compte tenu des besoins de l’Église.
Les points de vue des cardinaux sur la « vision de l’Église, ce que doit être l’Église du 21e siècle, quelles sont ses priorités, comment elle doit fonctionner » sont essentiels dans le choix du profil du futur pape. Le souverain pontife doit également avoir une bonne connaissance des questions géopolitiques parce que le pape est également chef d’Etat.
L’entrée en conclave pour l’élection du successeur du pape François aura lieu entre le 5 et le 10 mai 2025.
Au total, on compte 54 cardinaux électeurs d’Europe, 24 d’Asie, 18 d’Afrique, 18 d’Amérique du Sud, 16 d’Amérique du Nord, 4 d’Amérique centrale et 4 d’Océanie.
Ils votent sur des bulletins portant l’inscription latine « Eligo in Summum Pontificem » (« Je choisis comme Souverain Pontife »). Pour être désigné pape, un cardinal devra recueillir au moins des deux tiers des suffrages de ses pairs. C’est seulement alors qu’apparaîtra la fumée blanche.
