L’ANC reste bien le premier parti du pays, mais avec seulement 40,26 % des voix, selon le décompte presque final.
Un vote sanction ? En tout cas, c’est bien ce que cela laisse transparaître. Et la désillusion est énorme.
Alors que le décompte des voix des élections générales de mercredi en Afrique du Sud est quasiment bouclé, à 97,7%, les résultats confirment le désamour des électeurs pour le parti au pouvoir.
Le Congrès national africain (ANC) reste le premier parti du pays, mais est fortement sanctionné : la formation de Cyril Ramaphosa n’obtient que 40% des suffrages.
Il perd ainsi sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, soit du jamais-vu depuis la fin de l’apartheid.
« Il n’y a plus de doute : les Sud-Africains ont bien décidé de sanctionner le parti dans les urnes, déçus par la situation économique, des inégalités immenses, et un taux de chômage qui touche un tiers de la population », écrit RFI.
L’ANC devrait aussi voir sa majorité absolue être confisquée dans plusieurs régions, alors que le pays votait également pour des scrutins provinciaux.
Parmi les causes expliquant l’affaiblissement de l’ANC se trouve son ancien président : Jacob Zuma a fait défection en décembre pour former le parti MK.
De l’ombre à la lumière, son parti dissident a réussi l’exploit de devenir la troisième force politique d’Afrique du Sud.
La formation n’a pourtant pas de réelle structure et a tout misé sur la figure de Jacob Zuma,