Le chef de l’État Alassane Ouattara a promis que l’élection présidentielle du 25 octobre sera « paisible, démocratique et transparente ». Au sein de la classe politique, ces déclarations sont accueillies avec un certain scepticisme.
Pour que cela advienne, il faut relancer le dialogue politique afin de se mettre d’accord sur le processus électoral. Unanimement, l’opposition appelle à l’inclusion.
« Nous avons écrit au gouvernement depuis bientôt un an et le gouvernement n’a jamais répondu. Donc, nous attendons que les conditions d’élections transparentes, apaisées et crédibles soient réunies : pour le moment, ce n’est pas le cas. Ce sont des slogans pour faire bien, mais pour le moment, il n’y a pas d’effets palpables pour nous rassurer », a commenté Sébastien Dano Djédjé, le président exécutif du PPA-CI.
Du côté du PDCI, le président du groupe parlementaire Simon Doho appelle à « passer aux actes ».