Ce chiffre qui fait froid dans le dos, a été communiqué vendredi dernier par Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, relayant les données du Fonds des Nations unies pour l’enfance.
Selon ces données, 35 à 45 % des quelque 10 000 cas de violences sexuelles sont signalés entre janvier et février concernent des enfants.
L’Est de la République démocratique du Congo continue de sombrer dans une crise humanitaire d’une gravité extrême.
Selon l’UNICEF, les violences sexuelles à l’encontre des enfants atteignent un niveau alarmant, avec un viol d’enfant toutes les 30 minutes durant les deux premiers mois de 2025.
Ces abus sont étroitement liés à l’intensification du conflit dans l’est du pays, relève le document.
Dans ce contexte de guerre prolongée, les enfants deviennent des cibles particulièrement vulnérables.
L’UNICEF alerte également sur un manque de financement critique, qui prive des centaines de milliers d’enfants de toute protection.
« L’ampleur des violences sexuelles dépasse nos capacités d’intervention », s’inquiète l’agence onusienne.