Au Gabon, il n’y a pour l’instant que trois candidats en lice, face au président Brice Oligui Nguema, en vue de la présidentielle du 12 avril prochain. Par ailleurs, de nombreux partis et associations se rallient au tombeur d’Ali Bongo.
Alors que 19 des 23 dossiers de candidature ont été rejetés, dimanche 9 mars, par le pouvoir, pour Bergès Mietté, enseignant à l’université internationale de Libreville, pour le scrutin du 12 avril prochain, « il n’y aura pas match ».
« Je pense que la présidentielle du 12 avril 2025 ne sera pas très disputée, très compétitive. Et cette hypothèse-là se fonde sur trois faits majeurs. En premier lieu, il y a comme un consensus national autour de la candidature et la personne d’Oligui Nguema. Autre élément, donc, Oligui Nguema est l’auteur du coup d’Etat, ce fait historique est source d’adhésion et d’admiration. Et dernier élément, Brice Oligui Nguema n’a pas, comme je le disais tantôt, en face de lui des adversaires très fiables. Donc, faute de challenger, je pense que le scrutin présidentiel du 12 avril sera un match amical entre Oligui Nguema et un candidat de faible envergure », a indiqué, au micro de RFI, ce dernier qui est par ailleurs, chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le monde, à Sciences Po Bordeaux.