La Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) a rappelé aux potentiels candidats à la présidentielle leur obligation de transparence patrimoniale. Les candidats sont appelés à retirer et remplir une fiche de déclaration de leurs biens.
Le Gabon garantir un processus électoral transparent et lutter contre la corruption, conformément à la loi du 22 mars 2021 modifiant celle du 7 mai 2023 qui établit un régime strict de prévention et de répression de l’enrichissement illicite. Pour Nestor Mbou, président de la CNLCEI, cette déclaration est une mesure de transparence essentielle : « Tout candidat à une élection politique est tenu de déclarer son patrimoine. C’est une obligation légale et un gage de bonne gouvernance », a-t-il affirmé.
Les candidats qui ne vont pas répondre à cette exigence, verront leur candidature rejetée.
De son côté, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité a mise en place un collège médical chargé d’évaluer l’aptitude physique et mentale des candidats, ajoutant une autre condition à leur éligibilité. Alors que le pays se prépare à un scrutin déterminant, cette exigence de déclaration de patrimoine s’impose comme un test de probité pour les futurs dirigeants.
Essama Aloubou