Des manifestants ont défilé ces derniers jours dans les rues de la capitale, Accra, pour plusieurs raisons. Outre la demande d’audit du fichier électoral, ils exigent du gouvernement actuel en fin de mandat d’agir contre l’orpaillage illégal qui met en danger la vie des riverains des sites d’exploitations.
Habillés pour la plupart de rouge et noir, ces manifestants demandent la règlementation de l’exploitation des mines d’or illégales, une activité communément appelée « Galamsey »,. Ils réclament également la libération des 54 militants arrêtés il y a dix jours et placés en détention pour deux semaines.
L’une des nombreuses conséquences du Galamsey est la pollution de la majorité des réserves d’eau du Ghana. Pour les organisateurs de ces manifestations, ce qui compte c’est la défense de l’environnement et des droits des citoyens ghanéens.
Interpellé par la société civile mais également les chefs coutumiers et religieux, l’État a promis la création de comités. Mais, pour l’heure rien n’a été fait.
Les manifestations de la coalition « Sauvez notre eau » se poursuit jusqu’au 5 octobre.