Un scrutin anticipé a été organisé au Ghana afin de faciliter la participation de certaines catégories d’électeurs et permettre à un plus grand nombre de citoyens de voter. Cette première phase du vote visait des groupes professionnels spécifiques, tels que ceux qui pourraient être occupés le jour du scrutin.
Lundi, plusieurs régions du Ghana ont ouvert leurs bureaux de vote pour un scrutin spécial en vue des élections générales prévues le 7 décembre. Ce vote anticipé concernait les agents de sécurité, les journalistes, les membres de la commission électorale et les acteurs de la société civile, qui risquent d’être empêchés de voter le jour principal.
La Commission électorale a précisé que 131 478 personnes, soit 0,007 % des électeurs inscrits, étaient éligibles à participer. Zanetor Agyeman-Rawlings, députée de Klottey Korle, a salué l’organisation du scrutin : « Le vote a commencé à l’heure et une forte affluence a été observée jusqu’à présent. Aucun problème n’a été signalé. »
Selon les observateurs, le processus électoral s’est déroulé de manière fluide, renforçant l’espoir d’une organisation réussie le jour principal. La députée a également souligné l’impartialité de la Commission : « Si cette organisation exemplaire est reproduite, les résultats seront acceptés par tous. »
Cependant, dans les régions Occidentale et Orientale, un report du vote au 5 décembre a été nécessaire en raison de la divulgation prématurée de certains bulletins, ce qui a causé des retards.
Les enjeux des élections générales
Le 7 décembre, les Ghanéens éliront leur président et 276 membres du Parlement. L’objectif est de garantir des élections libres, équitables et transparentes.
Les candidats s’efforcent de proposer des solutions aux défis économiques et sociaux du pays. Le scrutin anticipé, considéré comme une répétition générale, reflète la volonté des autorités de résoudre les éventuels problèmes logistiques avant le jour J.
Pour beaucoup, les efforts d’organisation témoignent de l’engagement des autorités envers des élections pacifiques. Comme l’a souligné Agyeman-Rawlings : « Une bonne préparation garantit des résultats acceptés et renforce la démocratie. »