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Contestation d’arbitrage, affrontements, gaz lacrymogènes…C’était de la débandade totale, le 1er décembre, dans la ville de N’Zérékoré. Une tragédie qui a plongé la Guinée dans le deuil.
En effet, la finale d’un tournoi de football, dénommé « Trophée Général Mamadi Doumbouya » qui se disputait dimanche, a fait des dizaines de morts, dont plusieurs enfants.
La rencontre se déroulait entre l’équipe de N’Zérékoré et celle de Labé, dans un stade archi-plein, et en présence de membres du gouvernement.
A en croire RFI, tout a commencé lorsqu’un penalty est sifflé pour l’équipe locale.
Les visiteurs contestent, s’en prennent à l’arbitre, une échauffourée débute alors que le terrain est envahi.
Selon des témoins, cités par la même source, les forces de l’ordre jettent alors des gaz lacrymogènes.
Des jeunes répondent par des jets de pierre. L’affrontement amène à un mouvement de foule vers la seule sortie de l’enceinte.
« Il y a une centaine de morts. Des corps sont alignés à perte de vue dans l’hôpital. D’autres sont allongés à même le sol dans les couloirs. La morgue est pleine« , a déclaré à l’AFP un médecin de l’hôpital régional, sous le couvert de l’anonymat.
« Il y a des dizaines de morts« , a dit un autre médecin.
Les forces de l’ordre, déployées pour assurer la sécurité, ont réagi en utilisant des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
Cette intervention a toutefois exacerbé la situation, conduisant à un blocage des sorties du stade et à des scènes de panique.
Selon des témoignages, plusieurs personnes ont succombé aux effets du gaz lacrymogène, tandis que d’autres ont trouvé la mort ou ont été blessées en tentant de s’échapper en escaladant les murs.
Des cas de violences sexuelles ont également été signalés.
Pour l’heure, les autorités n’ont pas communiqué officiellement sur le bilan de ces affrontements.
