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Ibrahim Koma : « J’ai noué un lien avec le Mali»

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leslie koA l’affiche de deux films tournés en Afrique, Wallay de Bernie Goldblat, et Wùlu, le thriller malien signé Daouda Coulibaly, Ibrahim Koma est à un tournant de sa carrière. Entretien.

L’acteur franco-malien de 29 ans porte le film de Daouda Coulibaly de bout en bout. Magnétique à l’écran, Ibrahim Koma fait partie de ces acteurs à l’intensité rare. Chez lui, tout passe par le regard, l’expressivité, le corps, la gestuelle. Le jeu est subtil, jamais outrancier. Et pourtant, on se laisse happer par le personnage, et gagner par les émotions.

Le comédien nous embarque avec lui dans le bouillonnement incessant et la dureté des conditions de vie pour la jeunesse de Bamako dans Wùlu. Un thriller malien où il campe le personnage de Ladji, un chauffeur de taxi-brousse qui sombre dans le narcotrafic pour subvenir aux besoins de sa sœur Aminata (Inna Modja).

Mais aussi au cœur d’un village reculé du Burkina Faso dans le film initiatique, Wallay, où il joue, avec autant de profondeur, le cousin initié d’un ado métis, Ady, en quête d’identité dans son pays d’origine. Avec ces deux productions afro-européennes, Ibrahim Koma prouve l’étendue de son jeu et confirme qu’à quasi 30 ans, il a fait le choix de défendre le cinéma.Vous jouez dans deux productions afro-européennes, deux films tournés en Afrique. C’était important pour vous de défendre le cinéma africain ?

Je suis acteur, je passe des castings et je fonctionne avant tout par rapport à l’histoire. Mais pour le coup, oui, il y avait quelque chose à défendre avec Wùlu et Wallay. A la base je défends un rôle. Pour autant, le fait d’avoir joué dans deux films qui se passent en Afrique, à ce moment là de ma carrière, est une bonne chose. J’ai eu le sentiment de pouvoir participer au développement du cinéma en Afrique. C’était important.

Quel regard portez-vous sur la sous-représentation du cinéma africain lors de la dernière cérémonie de Cannes ?

On voit très peu de cinéma africain dans les salles déjà. C’est un constat qui me dérange et j’espère que ça va changer. Idem pour Cannes, il faut que cela évolue. Au fond de moi, je suis irrité, j’aimerais que ça change. Mais pour l’instant, c’est à nous de nous battre et de faire en sorte que…LIRE LA SUITE




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