Une étude publiée dans une revue scientifique a révélé que des échantillons du sol lunaire, ramenés lors de la mission spatiale chinoise Chang’e-5 en 2020, renferment des traces d’eau.
Cette déclaration témoigne de l’importance scientifique de l’ambition spatiale de la Chine, qui a pour objectif d’envoyer une mission habitée sur la Lune d’ici 2030.
Selon ce groupe de scientifiques d’universités chinoises, l’analyse des échantillons a mis en évidence la présence de traces d’eau, comme le rapporte l’étude publiée le lundi 22 juillet 2024 dans la revue anglophone Nature Astronomy.
Les échantillons suggèrent que « des molécules d’eau peuvent persister dans les zones ensoleillées de la Lune sous forme de sels hydratés », soulignent-ils.
Notons que la Chine a considérablement développé ses programmes spatiaux depuis une trentaine d’années, injectant des milliards d’euros dans ce secteur afin de rattraper les leaders américain, russe et européen. Il prévoit également de construire une base lunaire.