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 « J’ai frôlé le pire », A’Salfo se confie au Femua d’Abidjan

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Cette année, une thématique cruciale, encore tabou en Afrique, sous-tend les festivités marquant la 16è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo à Abidjan, qui se tient du 14 au 19 mai : la santé mentale des jeunes.

Le commissaire général A’Salfo justifie ce choix audacieux : « J’avais certes l’impression de plomber un peu l’ambiance après la victoire de la Côte d’Ivoire à la CAN, mais c’est un sujet essentieldont il faut s’emparer à bras-le-corps. » 

Et le leader de Magic System d’appuyer ses propos par des chiffres : avec ses 60 000 personnes suivies pour maladies psychiatriques, la Côte d’Ivoire se situe au 3e rang des pays d’Afrique les plus touchés. 

Pour le charismatique fondateur du plus grand festival d’Afrique de l’Oust, il y a urgence : « Il faut lever les tabous et les stigmatisations qui concernent les maladies mentales sur le continent« , martèle-t-il. La dépression, une maladie « de Blanc » ?

Le terme est lancé. « Ici, les gens pensent que ce n’est pas élégant d’aborder ce genre de problèmes… Il y aussi les superstitions, les croyances dans les mauvais sorts… », explique-t-il en off. 

A’Salfo lui-même confirme : « J’ai frôlé le pire, suite à la mort de Papa Wemba, sur la scène du FEMUA, en 2016, avec ses conséquences, les rumeurs qui ont circulé… En pleine détresse, si je n’avais pas été bien entouré, j’aurais sombré, et le FEMUA peut-être avec moi… » 

Depuis sa naissance, ce festival pas comme les autres, au fort impact social, économique, voire politique, a permis la construction de pas moins de dix écoles et la création de 12 000 emplois, directs et indirects

 




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