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L’ancien président ivoirien a exprimé ses préoccupations concernant la dette publique de la Côte d’Ivoire, qui représente actuellement 56 % du produit intérieur brut (PIB) du pays.
Pour le leader du PPA-CI, principal parti d’opposition, la “question de la dette” sera l’une des priorités s’il remportait les prochaines présidentielles. « Pour être président, la première qualité, c’est l’amour de son pays ; nous aimons notre pays, et c’est pourquoi nous nous battrons », déclare-t-il.
Selon les prévisions des économistes, depuis la crise post-électorale de 2011, lorsque l’emprunt public s’élevait à 6 000 milliards de FCFA, il a atteint 28 944,7 milliards de FCFA en 2024 et devrait dépasser 34 656,7 milliards de FCFA au début de 2025.
« Si les États-Unis ont des dettes envers une banque ou un État, personne ne viendra leur demander de rendre l’argent ; mais nous, en tant que pays en développement, tout le monde peut se retourner contre nous, et il n’y a rien que nous puissions faire », s’inquiète Laurent Gbagbo.
Dans le cadre de son budget pour 2025, l’État ivoirien prévoit de contracter 5 700 milliards de FCFA de prêts sur le marché financier afin de rembourser 4 121 milliards de FCFA au cours de l’année.
