Disparitions, pressions et intimidations constituent, selon la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), les méthodes de dissuasion dont fait usage le régime burkinabé depuis le coup d’État qui a vu l’arrivée au pouvoir du président Ibrahim Traoré.
Cette organisation des droits de l’Homme dresse un sombre tableau de la restriction des libertés dans le pays : des arrestations arbitraires d’opposants à la disparition de défenseurs des libertés en passant par l’enrôlement de force des civils.
« Nous assistons à une recrudescence des pressions sur les journalistes et les militants », dénonce l’organisation qui regrette la restriction de la liberté de la presse en exigeant la libération immédiate des personnes injustement détenues.
Au Burkina Faso, « la situation des droits humains au Burkina Faso est très inquiétante », alerte Drissa Traoré, secrétaire général de la FIDH.
La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) appelle à une mobilisation générale afin de rétablir les libertés fondamentales au Burkina Faso et garantir l’indépendance de la justice.