Le responsable de la stratégie et de la planification du FNDC (Front national pour la défense de la Constitution) effectue une tournée européenne dont le but est d’appeler les autorités françaises à mettre fin à la coopération militaire en cours avec la junte au pouvoir en Guinée.
« On a demandé aux autorités qu’elles arrêtent, à défaut, nous pourrons les accuser comme étant coresponsables de toutes les exactions, tortures et homicides qui peuvent avoir lieu au cours des différentes manifestations du FNDC », menace Sékou Koundouno.
Pour lui, il est « inadmissible, incompréhensible pour un État comme la France, attaché aux droits de l’homme, attaché à la démocratie d’activer en catimini ce dispositif de reprise de la coopération militaire ».
Malgré le refus des autorités, ce mouvement citoyen prévoit de nouvelles marches les 18 et 26 octobre prochains pour demander la mise en place d’un cadre de dialogue inclusif assisté par la Cédéao.