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Lors d’une cérémonie marquant le départ définitif des troupes françaises du Tchad, les organisations de jeunesse ont lancé un appel pressant au président Mahamat Idriss Déby pour que le pays rejoigne l’Alliance des États du Sahel (AES).
« Une attente impatiente » : le message des jeunes Tchadiens
Le 31 janvier, durant cet événement symbolique, Bonheur Mortordé, président du mouvement Les Jeunes avec MID, a formulé une demande claire :
« Je souhaite rappeler au maréchal Mahamat Idriss Déby que la jeunesse qui le soutient attend avec impatience quelque chose. Elle l’interpelle pour qu’il réfléchisse sérieusement à l’idée de rejoindre l’Alliance des États du Sahel. »
Une mobilisation pour la souveraineté nationale
Cet appel témoigne d’une volonté de se distancer de l’influence occidentale et de défendre une plus grande souveraineté nationale. Bonheur Mortordé a également incité tous les jeunes, quelle que soit leur orientation politique, à se rallier à cette initiative.
Pourquoi l’adhésion à l’AES est stratégique pour le Tchad
L’AES, composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger, représente une alternative régionale pour renforcer la coopération militaire, économique et politique sans dépendre des anciennes puissances coloniales. L’intégration du Tchad pourrait marquer un tournant géopolitique important dans la région.
Vers une décision historique de Mahamat Idriss Déby ?
Alors que le débat s’intensifie, les prochaines prises de position du président tchadien seront cruciales. Sa réponse à cet appel de la jeunesse pourrait redéfinir l’avenir diplomatique et stratégique du Tchad.
