Selon Oksana Pokaltchouk, la directrice du bureau d’Amnesty en Ukraine en poste depuis 7 ans, le rapport de l’ONG sur les techniques de l’armée ukrainienne est « unilatéral » et « incomplet ». Elle a donc démissionné de ses fonctions ce vendredi 5 août pour exprimer sa désapprobation.
Le rapport de l’ONG incrimine l’armée ukrainienne qui utiliserait des zones civiles pour mener des combats.
Oksana Pokaltchouk déplore particulièrement le fait que l’enquête ait été réalisé uniquement par des chercheurs étrangers, et que la hiérarchie d’Amnesty International a délibérément refusé d’y associer son équipe ukrainienne. Pour elle, il est inadmissible que dans un tel contexte, le rapport d’Amnesty International ne prenne pas en compte les tactiques de l’armée russe qui est à l’origine même de cette guerre.
Le fait que les experts ukrainiens d’Amnesty, connus pour leur professionnalisme et leur connaissance du terrain, aient été mis à l’écart continue de faire des vagues à Kiev.