Alors que le Portugal vient de mettre de nouvelles mesures pour réguler l’immigration sur son territoire, l’Angola craint que cette loi affecte ses ressortissants.
Luanda n’est pas du tout serein après la mise sur pied d’une nouvelle sur l’immigration au Portugal. Alors que le président João Lourenço vient de prendre part activement en avril 2024 dans la capitale portugaise aux festivités marquant le 50è anniversaire de la «Révolution d’Avril» marquant le début de l’ère démocratique au Portugal, son pays qui entretient de bonnes relations avec le Portugal craint que ses ressortissants soient affectées par les nouvelles lois sur l’immigration.
La nouvelle loi autour de la régulation de la migration au Portugal est condensée dans «le Plan d’action pour la migration» englobant une série de 41 mesures visant à réguler l’immigration et à améliorer l’intégration des personnes qui émigrent au Portugal. Un arsenal législatif porté pour le nouvel exécutif portugais.
Mais dimanche dernier, l’ambassadeur du Portugal en Angola, Francisco Duarte a levé ce sur RNA (Radio Nationale d’Angola) toute équivoque autour du nouveau régime juridique pour «l’entrée, le séjour, la sortie et le renvoi des étrangers au Portugal».
Le diplomate lusitanien a spécifié que les retouches apportées à cette loi migratoire n’affecteront pas les citoyens de la « Communauté des Pays de Langue Portugaise » (CPLP) dont est membre actif l’Angola qui était la plus vaste colonie portugaise en Afrique.
«Malgré l’entrée en vigueur du nouveau document, rien n’a changé pour les citoyens angolais, ils continueront à être traités de la même manière» qu’auparavant, a assuré le chef de la mission diplomatique portugaise en Angola.
«Il n’y a aucune raison de s’inquiéter (…) L’accord de mobilité de la CPLP doit être maintenu et défendu, et renforcé en le rendant plus opérationnel», a assuré le diplomate portugais.
Essama Aloubou