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Au moins 28 soldats béninois sont morts mercredi dans une attaque dans le nord du pays, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso. Alors que l’opinion publique et les partis politiques sont toujours sous le coup d’une vive émotion, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim, en arabe), affilié à al-Qaïda, a revendiqué cette attaque ce vendredi 10 janvier dans un communiqué.
« Nos frères les moudjahidines ont pu prendre d’assaut un poste de l’armée béninoise à Ouda dans la province de Karimama. Cette opération s’est soldée par la mort de plus de 30 éléments », détaille le Jnim dans un communiqué cité par l’ONG américaine SITE Intelligence Group et rapporté par Rfi.
Trois jours après l’attaque, aucun communiqué officiel du gouvernement n’a été publié concernant cette attaque meurtrière que le parti d’opposition Les Démocrates, qualifie de « tragédie nationale de grande ampleur ».
Pour Guy Mitokpè du parti Les Démocrates, « la lutte contre le terrorisme ne peut être l’affaire d’un seul camp politique ou d’un seul État ».
L’opposition réclame à Patrice Talon « un deuil national de trois jours », et lui recommande de travailler en synergie avec le Niger et le Burkina Faso pour lutter contre le terrorisme.
