Le Bénin figure parmi les 16 pays africains ayant 60 jours pour renforcer leurs procédures de sécurité et de vérification des passeports des voyageurs vers les États-Unis. En cas de non-conformité, le pays risque d’être inscrit sur la liste rouge ou orange, synonyme de restrictions sévères.
Un compte à rebours de 60 jours
Classé sur la « liste jaune » des passeports africains, le Bénin doit améliorer ses contrôles d’ici deux mois. Passé ce délai, il pourrait basculer sur la liste rouge – signifiant une interdiction de voyager aux États-Unis – ou sur la liste orange, qui imposerait un entretien obligatoire avant toute délivrance de visa.
Cette mesure, initiée dans le cadre des politiques migratoires renforcées des États-Unis, vise à assurer la fiabilité des documents de voyage et à lutter contre la fraude.
Quels sont les autres pays concernés ?
Outre le Bénin, 15 autres nations africaines sont soumises à la même exigence : l’Angola, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Tchad, la République du Congo, la RDC, la Guinée équatoriale, la Gambie, le Liberia, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, São Tomé-et-Principe et le Zimbabwe.
Ces pays doivent ajuster leurs procédures de sécurité sous peine de subir des restrictions similaires. Les autorités béninoises sont donc appelées à agir rapidement pour éviter des mesures qui pourraient compliquer les déplacements de leurs citoyens vers les États-Unis.