La première Chambre de Stockage de Vaccins de Mouila, dans les Régions Sanitaires de la Ngounié et de la Nyanga au Sud du Gabon a été mise sur pied grâce à un financement du Gouvernement de la République du Japon, sur un site réhabilité et équipé par le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).
D’un espace de 30 m3 avec un générateur de 20 KVA pour assurer une source d’énergie continue, ces nouvelles installations augmentent considérablement les capacités de stockage des vaccins et garantissent des conditions optimales de leur conservation.
L’on apprend que désormais, un véhicule frigorifique va assurer à partir de Mouila, le transport des vaccins vers les différentes localités de la Ngounié et de la Nyanga dont les Régions sanitaires couvrent une population globale de 189 174 habitants dont 29 322 enfants de moins de 5 ans.
Grâce à ce financement du Gouvernement Japonais, l’UNICEF a également renforcé les capacités de 42 agents de santé en Changement Social et Comportemental en faveur de la vaccination et 42 autres en gestion des déchets biomédicaux. De plus, la formation des agents en gestion des données et des techniciens de maintenance est en cours de préparation.
Pour rappel, le Gouvernement du Japon a octroyé une aide d’urgence de trois millions de dollars, soit 1,7 milliards de FCFA au Gabon par l’intermédiaire de l’UNICEF pour soutenir les efforts du Gouvernement Gabonais dans le renforcement de la chaîne du froid en réponse à la pandémie de COVID-19 en Afrique.
Pour Dr Marie Reine Chirezi FABRY, Représentante Résidente de l’UNICEF au Gabon, a ajouté : « Cette collaboration souligne l’importance cruciale de la vaccination des enfants. La vaccination sauve des vies en prévenant la propagation de maladies évitables et en protégeant la santé des enfants dès leur plus jeune âge. Je tiens à remercier le gouvernement japonais pour son engagement en faveur de la santé des enfants et son soutien continu à nos efforts pour assurer une vaccination de qualité au Gabon. Je félicite également la volonté du Ministre de la Santé de ne laisser aucun enfant laissé pour compte. »
Essama Aloubou