Pays francophone et membre de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le Mali a annoncé ce mardi 18 mars son retrait de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), suivant la décision du Burkina Faso et du Niger.
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ces trois pays qui forment l’AES, ont décidé de quitter l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
« Ce qui se produit est un symptôme de la crise profonde du multilatéralisme et qui s’inscrit finalement, pour ce qui concerne l’Afrique, dans le droit fil du retrait des trois pays du Sahel central, Mali, Niger, Burkina Faso de la Cédéao. Pendant très longtemps, il y a une sorte de frein qui faisait que l’on ne quittait pas les organisations multilatérales. On critiquait ces organisations, mais on restait. Là, effectivement, on s’aperçoit que cette sorte de tabou a été levé », analyse Niagalé Bagayoko, présidente de l’African Security Sector Network, au micro de RFI.
Une période de six mois réglementaire est nécessaire avant que ce retrait ne soit acté.