Selon les données officielles, environ 250 personnes ont été tuées dans des attaques dans plusieurs localités du pays. Des attaques attribuées à des groupes criminels qui sèment la terreur dans l’ensemble du pays.
La dernière attaque en date s’est produite jeudi 17 avril, dans l’État de Benue, dans le Centre-Nord du Nigeria. Au moins 56 personnes sont mortes dans les districts de Logo et de Ukum. La veille, le 16 avril, un nouveau groupe armé, Mahmuda a fait 15 victimes lors d’une attaque à Kemaanji, une communauté de Kaiama. Une zone réputée pour sa production de karité dans l’État de Kwara, au Centre-Ouest.
Dans la localité de Hong dans l’État de l’Adamawa, dans le Nord-Est du pays, Boko Haram a tué 7 personnes à l’aide des engins explosifs, le 15 avril.
Entre les 3 et 10 avril, une vingtaine de personnes étaient prises pour cibles par le groupe armé à Otukpo et Gwer dans l’État de Benue. Mais l’attaque la plus meurtrière s’est produite du 27 mars au 2 avril, dans l’État du Plateau. Des miliciens armés présumés éleveurs ont provoqué la mort d’environ 113 personnes dans six districts de Bokkos et Bassa.
Selon les informations recueillies sur le terrain, le mode opératoire des miliciens est le même. Des groupes d’hommes armés ouvrent le feu et abattent des civils dans des communautés rurales. Certaines tueries sont liées aux conflits entre éleveurs et agriculteurs. D’autres attaques sont tout simplement l’œuvre des groupes terroristes.
Essama Aloubou